Offre spéciale : Bénéficiez d’un diagnostic cyber et de 3 mois offerts sur nos offres managées ! Profitez-en maintenant

Blog

Types de contrôle d'accès : MAC, DAC, RBAC, Rule-BAC et ABAC.

Article

Publié le, 27 décembre 2025 par Charles
Types de contrôle d'accès : MAC, DAC, RBAC, Rule-BAC et ABAC

Description

Découvrez les types de contrôle d’accès (MAC, DAC, RBAC, Rule-BAC, ABAC) pour sécuriser vos systèmes et maîtriser la gestion des accès en cybersécurité.

⏱ Temps de lecture estimé : ~10 minutes

Introduction aux différents types de contrôle d’accès

La maîtrise des types de contrôle d’accès est un enjeu stratégique majeur pour toutes les organisations, qu’il s’agisse de TPE, PME, collectivités ou grandes entreprises. Face à l’explosion des cyberattaques, des fuites de données et des accès non autorisés, contrôler précisément qui peut accéder à quoi, quand et dans quelles conditions est aujourd’hui un pilier fondamental de la cybersécurité.

Les modèles de contrôle d’accès : MAC, DAC, RBAC, Rule-BAC et ABAC - constituent le socle de la gestion des accès en cybersécurité. Chacun répond à des besoins spécifiques en matière de gouvernance, de conformité réglementaire et de protection des actifs numériques. Pourtant, ces notions restent souvent mal comprises ou mal implémentées, ce qui crée des failles exploitables par les attaquants.

Cet article a pour objectif de vous offrir une vision claire, pédagogique et stratégique des différents modèles de contrôle d’accès, afin de vous aider à choisir la solution la plus adaptée à votre organisation et à vos enjeux de sécurité.


Comprendre le contrôle d’accès en cybersécurité

Le contrôle d’accès désigne l’ensemble des mécanismes qui permettent de déterminer si un utilisateur, un système ou une application (appelé sujet) est autorisé à accéder à une ressource donnée (objet), comme un fichier, une base de données, une application ou un service réseau.

Dans un contexte moderne, le contrôle d’accès ne se limite plus à un simple identifiant et mot de passe. Il s’inscrit dans une logique globale de gouvernance des identités et des accès (IAM) et contribue directement à la protection du système d’information.

Pourquoi le contrôle d’accès est-il critique ?

Un contrôle d’accès mal conçu expose l’organisation à plusieurs risques majeurs :

  • Accès non autorisés à des données sensibles

  • Escalade de privilèges internes

  • Fuites de données accidentelles ou malveillantes

  • Non-conformité aux réglementations (RGPD, ISO 27001, NIS2, etc.)

Selon plusieurs rapports de cybersécurité, une part importante des incidents de sécurité provient d’autorisations excessives ou obsolètes. D’où l’importance de choisir un modèle de contrôle d’accès adapté et correctement administré.


Les grandes catégories de contrôle d’accès

Avant d’entrer dans le détail des modèles MAC, DAC, RBAC, Rule-BAC et ABAC, il est essentiel de comprendre les deux grandes catégories auxquelles ils appartiennent.

Le contrôle d’accès discrétionnaire

Dans un modèle discrétionnaire, le propriétaire d’une ressource décide lui-même des droits d’accès. Il peut accorder, modifier ou retirer des permissions à d’autres utilisateurs.

Ce type de contrôle est généralement simple à mettre en œuvre, mais il pose des problèmes de gouvernance et de cohérence à grande échelle.

Le contrôle d’accès non discrétionnaire

À l’inverse, les modèles non discrétionnaires reposent sur une gestion centralisée. Les droits sont définis par des règles, des rôles ou des politiques globales administrées par une autorité centrale (RSSI, DSI, équipe sécurité).

Ces modèles offrent un niveau de sécurité et de traçabilité plus élevé, au prix d’une complexité accrue.


Panorama des principaux modèles de contrôle d’accès

Il existe aujourd’hui cinq modèles de référence largement utilisés en cybersécurité :

  • DAC : Discretionary Access Control

  • MAC : Mandatory Access Control

  • RBAC : Role-Based Access Control

  • Rule-BAC : Rule-Based Access Control

  • ABAC : Attribute-Based Access Control

Chacun répond à des logiques différentes de gouvernance et de gestion des accès.


Tableau comparatif des modèles de contrôle d’accès

Modèle Type Gestion Granularité Cas d’usage typique
DAC Discrétionnaire Décentralisée Faible à moyenne Systèmes de fichiers, petites structures
MAC Non discrétionnaire Centralisée Très élevée Défense, gouvernement, environnements critiques
RBAC Non discrétionnaire Centralisée Moyenne Entreprises, ERP, applications métiers
Rule-BAC Non discrétionnaire Centralisée Moyenne à élevée Firewalls, politiques réseau
ABAC Non discrétionnaire Centralisée Très élevée Cloud, Zero Trust, environnements complexes

Le contrôle d’accès DAC : simplicité et flexibilité

Le Discretionary Access Control (DAC) est l’un des modèles les plus anciens et les plus répandus.

Principe de fonctionnement

Dans le modèle DAC, le propriétaire d’un objet (fichier, dossier, ressource) décide qui peut y accéder et avec quels droits (lecture, écriture, exécution).

L’implémentation repose généralement sur des listes de contrôle d’accès (ACL) ou des matrices de contrôle d’accès.

Cas d’usage courants

  • Systèmes de fichiers (NTFS, Linux)

  • Partages réseau

  • Applications simples

Avantages

  • Facile à comprendre et à administrer

  • Grande flexibilité pour les utilisateurs

  • Peu coûteux à mettre en œuvre

Limites

  • Absence de gouvernance centralisée

  • Risque élevé de dérive des droits

  • Faible traçabilité

Article détaillé à venir : Contrôle d’accès DAC - fonctionnement, avantages et limites


Le contrôle d’accès MAC : sécurité maximale et rigidité

Le Mandatory Access Control (MAC) est l’un des modèles les plus stricts et les plus sécurisés.

Principe de fonctionnement

Dans un modèle MAC, les décisions d’accès sont basées sur des étiquettes de sécurité attribuées aux sujets et aux objets. Les utilisateurs ne peuvent jamais modifier les droits d’accès.

Les modèles de référence incluent :

  • Bell-LaPadula (confidentialité) : qui vise à garantir la confidentialité en empêchant les accès non autorisés aux informations sensibles.

  • Biba (intégrité) : qui se concentre sur l’intégrité en évitant toute modification ou altération non autorisée des données.

Cas d’usage courants

  • Organisations militaires

  • Administrations gouvernementales

  • Infrastructures critiques

Avantages

  • Très haut niveau de sécurité

  • Protection forte contre les fuites de données

  • Contrôle strict et cohérent

Limites

  • Complexité élevée

  • Manque de flexibilité

  • Peu adapté aux environnements métiers classiques

Article détaillé à venir : Contrôle d’accès MAC - sécurité des environnements sensibles


Le contrôle d’accès RBAC : le standard des entreprises

Le Role-Based Access Control (RBAC) est aujourd’hui le modèle le plus utilisé dans les organisations.

Principe de fonctionnement

Les permissions sont associées à des rôles, eux-mêmes attribués aux utilisateurs. Un utilisateur hérite automatiquement des droits liés à son rôle.

Exemples de rôles :

  • Administrateur système

  • Comptable

  • Responsable RH

Cas d’usage courants

  • ERP

  • Applications métiers

  • Active Directory

Avantages

  • Gestion centralisée

  • Bonne lisibilité des droits

  • Réduction des erreurs humaines

Limites

  • Explosion du nombre de rôles

  • Manque de granularité contextuelle

Article détaillé à venir : Qu’est-ce que le RBAC ? Guide complet pour les entreprises


Le Rule-Based Access Control : des règles globales

Le Rule-Based Access Control (Rule-BAC) repose sur des règles prédéfinies qui s’appliquent de manière globale.

Principe de fonctionnement

Les règles définissent les conditions d’accès indépendamment des utilisateurs. Tous les sujets sont soumis aux mêmes règles.

Cas d’usage courants

  • Règles de firewall

  • Politiques réseau

  • Filtrage par plage IP ou horaires

Avantages

  • Simplicité de mise en œuvre

  • Cohérence globale

Limites

  • Peu flexible

  • Pas de personnalisation fine

Article détaillé à venir : Rule-Based Access Control - règles, usages et limites


Le contrôle d’accès ABAC : la nouvelle génération

Le Attribute-Based Access Control (ABAC) est considéré comme le modèle le plus avancé.

Principe de fonctionnement

Les décisions d’accès reposent sur des attributs :

  • Attributs du sujet (rôle, département, habilitation)

  • Attributs de l’objet (type de donnée, sensibilité)

  • Contexte (heure, localisation, appareil)

Les politiques sont souvent décrites en XACML, conformément aux recommandations du NIST.

Cas d’usage courants

  • Cloud computing

  • Zero Trust

  • Environnements multi-cloud

Avantages

  • Très grande granularité

  • Adapté aux environnements complexes

  • Décisions dynamiques

Limites

  • Complexité de mise en œuvre

  • Besoin de maturité organisationnelle

Article détaillé à venir : Contrôle d’accès ABAC - exemples concrets en cybersécurité


Comment choisir le bon modèle de contrôle d’accès ?

Le choix du modèle dépend de plusieurs facteurs :

  • Taille de l’organisation

  • Sensibilité des données

  • Exigences réglementaires

  • Niveau de maturité cybersécurité

Dans la pratique, de nombreuses organisations adoptent une approche hybride, combinant RBAC et ABAC, voire Rule-BAC pour le réseau.


Bonnes pratiques pour une gestion des accès efficace

  • Appliquer le principe du moindre privilège

  • Auditer régulièrement les droits

  • Automatiser la gestion des accès

  • Documenter les politiques de sécurité


Conclusion

Les types de contrôle d’accès - MAC, DAC, RBAC, Rule-BAC et ABAC - constituent le cœur de toute stratégie de cybersécurité efficace. Comprendre leurs différences, leurs avantages et leurs limites est indispensable pour protéger durablement les systèmes d’information.

En tant que dirigeant ou responsable IT, investir dans un modèle de contrôle d’accès adapté, évolutif et auditable est un choix stratégique qui impacte directement la sécurité, la conformité et la résilience de votre organisation.

Dans les prochains jours, chaque modèle sera détaillé dans un article expert dédié.


FAQ – Types de contrôle d’accès en cybersécurité

Le contrôle d’accès en cybersécurité est un ensemble de mécanismes techniques et organisationnels permettant de restreindre l’accès aux ressources numériques (applications, bases de données, systèmes, réseaux) en fonction de règles d’autorisation prédéfinies. Il repose sur l’identification, l’authentification et l’autorisation des utilisateurs afin de garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des systèmes d’information.
Le modèle DAC (Discretionary Access Control) permet aux propriétaires des ressources de définir eux-mêmes les droits d’accès, offrant une grande flexibilité mais un niveau de sécurité plus faible. Le modèle RBAC (Role-Based Access Control) repose sur des rôles attribués aux utilisateurs, centralisant la gestion des permissions et réduisant les erreurs humaines, ce qui en fait une solution largement adoptée dans les environnements professionnels.
Non, le modèle ABAC (Attribute-Based Access Control) ne remplace pas le RBAC mais le complète. L’ABAC s’appuie sur des attributs dynamiques (utilisateur, ressource, contexte, environnement) pour prendre des décisions d’accès plus fines. Il est particulièrement adapté aux environnements complexes, multi-cloud et aux architectures Zero Trust.
Les modèles MAC (Mandatory Access Control) et ABAC offrent les niveaux de sécurité les plus élevés. Le MAC impose des règles strictes définies par une autorité centrale, souvent utilisé dans les environnements militaires ou gouvernementaux. L’ABAC, quant à lui, permet un contrôle granulaire et contextuel, réduisant considérablement la surface d’attaque.
Pour une PME, le modèle RBAC constitue généralement le meilleur compromis entre sécurité, simplicité de gestion et évolutivité. Il permet de structurer les droits d’accès par fonctions métiers, de limiter les privilèges excessifs et de répondre plus facilement aux exigences de conformité réglementaire.
La combinaison de plusieurs modèles de contrôle d’accès permet d’adapter la sécurité aux différents usages, niveaux de sensibilité et contextes opérationnels. Par exemple, un RBAC peut être enrichi par des règles ABAC afin d’ajouter une dimension contextuelle et renforcer la protection des actifs critiques.
Non, le contrôle d’accès doit s’inscrire dans une stratégie globale de cybersécurité. Il doit être complété par d’autres mesures telles que la gestion des identités (IAM), la surveillance des accès, la détection des intrusions, le chiffrement des données et la sensibilisation des utilisateurs aux risques cyber.

Description

Découvrez les types de contrôle d’accès (MAC, DAC, RBAC, Rule-BAC, ABAC) pour sécuriser vos systèmes et maîtriser la gestion des accès en cybersécurité.

⏱ Temps de lecture estimé : ~10 minutes

Articles Récents